Chapitre 7

DES RYTHMES DES PHOSPHÈNES
AUX RYTHMES DE LA PENSÉE


Des exercices de derviches tourneurs, nous passons aux balancements de la tête et du corps qui accompagnent tous les cultes à l'origine : les Chrétiens coptes, par exemple, se balancent de droite à gauche pendant la messe.

Le but de ces balancements est d'introduire le rythme dans la pensée. C'est une banalité de répéter que tout est rythme dans l'univers. Alors pourquoi avoir retranché la pensée rythmique de notre pédagogie ? Pourtant, elle en est encore le fondement dans les peuples restés suffisamment en contact avec la nature. C'est pourquoi, le rythme reste l'un des deux piliers de la culture religieuse, qu'on l'appelle prière, chapelet, litanie, mantra, méditation transcendantale ou de bien d'autres façons, l'autre pilier étant le mixage phosphénique instinctif.

Mais quand on a compris que le but de ces techniques religieuses et mystiques est de créer un rythme dans la vie intérieure, on saisit que l'élément principal de ces divers entraînements est la régularité du rythme : de même, pour que la force des coups que l'on donne s'accumule dans une balançoire, il faut la relancer au bon moment, d'où la nécessité de penser, pour débuter, en rythme avec un métronome. Ceci est développé dans "Le Pneumophène ou la respiration qui ouvre les portes de l'au-delà". Dans ce livre, est également étudié l'équivalent du phosphène dans le domaine respiratoire, ce qui va de pair avec l'équivalent du Mixage phosphénique et éclaire d'un jour nouveau le pranayama du yoga hindou.

Certains rythmes sont évidemment préférentiels.

Les raisons physiologiques pour lesquelles les exercices de pensée rythmée ont un meilleur rendement avec certains rythmes sont indiquées dans "Yoga de deux secondes" et dans "Développement des pouvoirs supranormaux de l'esprit par la pensée au sixième de seconde".
Les effets varient évidemment selon le son utilisé : c'est l'étude des mantras, sons qui agissent par leurs rythmes et leurs résonances analogiques. Il y a donc avantage à se passer des traditions pour se choisir ces mantras. La méthode scientifique et rationnelle pour les construire est indiquée dans "OM, le nom naturel de Dieu, et les Mantras".

Un raffinement consiste à injecter les rythmes non plus simultanément des deux côtés, mais alternativement, à droite et à gauche. Ainsi, l'énergie de synchronisation qui en résulte va osciller d'un hémisphère à l'autre, tout en restant complètement à la disposition de la pensée. Elle stimule la principale liaison entre les deux hémisphères, appelée "corps calleux".

Cet organe est celui de la personnalité supérieure, car il est entre ces hémisphères, comme le cocher de fiacre entre les deux chevaux. Il est également organe de la vie religieuse et mystique, car c'est le seul organe du cerveau qui admet un plan de symétrie, ce qui lui permet de vibrer selon la sinusoïde, courbe fondamentale de l'univers qui compose toutes les vibrations.

Tout ceci est étudié dans "Exploration du cerveau par l'alternance des phosphènes doubles" et "Activation du cerveau par l'audition alternative".