Chapitre 3

EXPLICATION DE L'ACTION
DU MIXAGE PHOSPHÉNIQUE


Comment une technique si simple peut-elle produire des effets si grands et si variés ?

On ne peut, à ce sujet, qu'émettre des hypothèses. Tout d'abord, remarquons qu'aussi bien dans la nature que dans les œuvres humaines, la transformation des énergies passe toujours par des étapes intermédiaires.

Ainsi en est-il, par exemple, de l'électricité : à très haute tension, à sa sortie de l'usine. Transportée ensuite à une tension moyenne, elle est distribuée sous basse tension dans les foyers. De même, dans la contraction musculaire, certains corps sont sans cesse détruits et reconstruits, car ils jouent seulement le rôle, dans cette opération sans cesse répétée, de transporteurs d'énergie.

Il semble donc que le phosphène joue le rôle d'étage intermédiaire facilitant la transformation de l'énergie de la lumière en énergie mentale: pendant la fixation de l'éclairage, l'énergie de la lumière s'accumule dans le cerveau sous la forme de réactions chimiques potentielles. Cette énergie est libérée pendant la présence du phosphène. Comme ce dernier est un intermédiaire entre le monde matériel et la pensée, son énergie est plus facilement récupérable pour l'activité de celle-ci que ne l'est directement l'énergie de la lumière.

Dès lors, on comprend que la pensée devienne plus vive, plus intense, qu'elle se grave mieux dans la mémoire, que les associations d'idées autour d'elle soient plus nombreuses, du fait qu'elle dégage une plus grande énergie, c'est-à-dire une intelligence plus éveillée.

Figure 1 simulation par vent et balles de l'acumulation d'énergeie potentielle dans la rétine pendant l'éclairage

Fig. 1 : Simulation par vent et balles de l'accumulation d'énergie
potentielle dans la rétine, pendant l'éclairage :

Le vent, qui maintenant souffle, fait monter les balles sur la pente et de plus les sépare. Ceci symbolise l'action de la lumière sur certaines combinaisons chimiques qu'elle dissocie, y accumulant ainsi une certaine énergie potentielle (la force qu'il a fallu pour monter les balles sur la pente). (Figure extraite de "Mixage phosphénique en pédagogie", réduite).



Comment expliquer maintenant que l'action caractérielle soit si favorable ?

Il faut, semble-t-il, faire intervenir une autre loi très importante :

Les êtres ont tendance à extérioriser leur représentation du monde.

Le mimétisme n'est qu'un cas particulier de cette loi plus générale. L'art pictural, de même que la passion de la photographie, en est une autre expression. En architecture aussi, on retrouve des manifestations de cette loi.

Il en résulte que CELUI QUI PENSE EN FIXANT LE SOLEIL DEVIENT UN SOLEIL DANS LA SOCIÉTÉ, UN ÊTRE RAYONNANT.

Encore faut-il penser en même temps que cette fixation, sinon l'énergie solaire va stagner dans une région du cerveau purement sensorielle.

Il faut aussi apprendre à faire cette fixation du Soleil d'une façon qui ne fatigue pas les yeux, mais, au contraire, qui fortifie la vue, l'améliorant dans bien des cas. Tout ceci est détaillé dans "Mixage Phosphénique en Pédagogie", à lire absolument avant de pratiquer avec le Soleil.

Couché de soleil avec en premier plan un caméléon

LES ÊTRES ONT TENDANCE À EXTÉRIORISER
LEUR REPRÉSENTATION DU MONDE.

Charles DARWIN


PENSEZ, EN FIXANT UNE SOURCE LUMINEUSE
ET VOUS DEVIENDREZ UN SOLEIL DANS LA SOCIÉTÉ.

Docteur Francis LEFEBURE


TOUT COMME LE CAMELEON, L'ÊTRE HUMAIN EST À L'IMAGE DE SON MILIEU AMBIANT.
PRATIQUER LE PHOSPHÉNISME, C'EST SE PRÉSERVER DE TOUTE FORME DE MIMÉTISME.

Daniel STIENNON