Les phosphènes sont les taches de couleurs changeantes que l'on perçoit après la courte fixation d'une source lumineuse. On éveille ainsi une énergie permettant le développement de la mémoire et l'accès à de nombreux phénomènes psychiques. La troisième phase du phosphène, la "lueur diffuse" est une énergie qui émane du cerveau. Elle est photographiable et permet de percevoir les objets physiques en pleine obscurité. Elle est à l'origine des phénomènes de voyance, des rêves prémonitoires, des visions et des apparitions, et de toutes les manifestations surnaturelles, telles celles qui sont par exemple survenues lors des Prodiges solaires de Lourdes, Fatima et Kerezinen, à l'origine desquels se trouvent toujours des enfants.

Les phosphènes sont très transmissibles par télépathie. Lorsqu'un groupe ou une foule fait des phosphènes, ceux-ci s'emballent et provoquent la "Danse du soleil", d'où l'obscurcissement apparent du soleil, les balancements, tremblements, rotations et sensations de sa chute, qui ne sont que les rythmes du co-phosphène solaire amplifiés par l'importance du groupe. On obtient les mêmes phénomènes en utilisant une lampe.

De plus, cette énergie émise par le cerveau s'accumule dans le lieu où l'on utilise régulièrement les phosphènes, ainsi que dans "l'aura" des personnes qui pratiquent. Ces sels phosphéniques, c'est-à-dire l'énergie produite par le mélange d'une pensée au phosphène, constituent ce que les Anciens appelaient les "égrégores", qui sont à l'origine de tous les lieux saints et de tous les lieux sacrés, car ils permettent d'accéder aux plans subtils, aux mondes invisibles.

Ces phénomènes ne sont pas aussi rares qu'on peut le croire, mais il existe une sorte de "tabou", de loi du silence, imposé pour éviter que les "secrets initiatiques" ne se répandent. À qui ces phénomènes et ces événements peuvent-ils profiter ?

L'enquête du Dr LEFEBURE fait apparaître des éléments que personne jusqu'alors n'avait analysés. Le lecteur sera très surpris de découvrir qu'il peut, lui aussi, produire ces "miracles", ainsi que bien d'autres phénomènes dont on parle peu habituellement.



La Lumière est une énergie qui produit des synchronisations entre les cellules cérébrales, accélérant et amplifiant les processus physiologiques. La courte fixation d'une source lumineuse provoque donc l'apport d'une énergie supplémentaire dans l'ensemble de la masse cérébrale, ce qui améliore les capacités mentales (mémoire, concentration, idéation, créativité, initiative, etc.), donc l'intelligence dans son ensemble.

L'extraordinaire découverte du Docteur LEFEBURE est que :
"LE MÉLANGE D'UNE PENSÉE AU PHOSPHÈNE TRANSFORME L'ÉNERGIE LUMINEUSE EN ÉNERGIE MENTALE".

Les phosphènes sont les taches de couleurs changeantes que l'on perçoit en obscurité après la courte fixation d'une source lumineuse. Le "Mixage Phosphénique" consiste à mélanger une pensée au phosphène.

Le Mixage Phosphénique est une REMARQUABLE MÉTHODE DE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL pour améliorer ses performances, applicable à tout âge, quel que soit le niveau de difficulté et dans tous les domaines de la vie.



INTRODUCTION DE LA DEUXIÈME ÉDITION


La première fois que je vis la grotte de Lourdes, j'avais huit ans. C'était au retour d'un séjour à Cauterets. Mon père laissait sentir qu'il trouvait d'assez mauvais goût que ma mère profitât de la circonstance pour l'entraîner dans un lieu de piété, qu'il était plutôt tenté de classer parmi les lieux de perdition.

Ce jour-là, il y avait grande procession, avec plusieurs files de malades sur des brancards. Après la splendeur des montagnes que je venais de contempler pour la première fois de ma vie, le spectacle de ces allongés cachectiques me fit une horrible impression. C'était déjà mon antivocation médicale, trop connue pour que je puisse la cacher à la postérité, qui commençait. Était-ce un avertissement de la Sainte Vierge que dans cette direction ne m'attendrait qu'une vie de malheurs ? Je ne saurais le dire.

Lorsque nous passâmes tous trois devant la grotte, sans nous arrêter, ma mère inclina la tête, son visage s'imprégna d'un respect profond, impressionnant, mystique, qui me marqua. Je crois me souvenir qu'elle joignit les mains. Très probablement, elle pria brièvement.

À la voir dans cet état d'adoration, mon père haussa sèchement les épaules, discrètement, par politesse envers la foule, mais avec ce sourire de souverain mépris qu'il arborait si souvent, cependant peut-être plus marqué, plus blessant cette fois-là que jamais. Alors, devant ce conflit, silencieux parce que l'on était en public, tout de suite je me posai une question :

QUI A RAISON, PAPA OU MAMAN ?

C'est à cette question que, soixante-quatre ans après, j'essaie de répondre dans la deuxième édition de ce livre.