Chapitre 8

RYTHMO-PHOSPHÉNISME
ET ORIGINE DES RELIGIONS


De ce qui précède, il coule de source que la racine de toutes les religions, Christianisme y compris, est le rythmophosphénisme.

Dans "Puissance du Christianisme", nous avions déjà montré qu'il est fait allusion dans l'Évangile, à tous les principaux exercices initiatiques (ou de yoga) afin que ceux qui étaient au courant se reconnaissent entre eux dans cette lecture. Mais l'exercice lui-même n'est pas décrit, pour que la clé des pouvoirs cérébraux reste l'apanage d'un petit nombre.

Dans "Phosphénisme et voyance, explication de l'origine des religions", il est montré que les enfants bergers sont tous amenés à jouer avec les phosphènes et, surtout autrefois, à prier en fixant le Soleil. Le mot "mage" signifie "prêtre de Zarathoustra". Or, les régions actuellement iraniennes étaient autrefois les seules au monde où, jusqu'à l'ère industrielle, le pétrole coulait à fleur de terre, ce qui a permis à leurs populations d'avoir sans effort une flamme au centre du temple. Ces peuples ont donc autrefois développé, plus que les autres populations, les pouvoirs particuliers que donne l'habitude de prier en fixant un feu vif. En effet, cette fixation est toujours associée à divers phosphènes, même si l'on ne s'en rend pas compte, faute d'une observation détaillée.

Ce n'est certainement pas pour rien que sont venus, à la naissance du Christ, les deux grandes catégories de "spécialistes" des phosphènes de l'époque : les bergers et les mages, et que le Christ soit allé chercher quatre pêcheurs du lac de Tibériade pour commencer son prêche. Nous avons vu l'importance du reflet du Soleil sur l'eau. Jésus a dit de lui-même : "Je suis le bon pasteur", c'est-à-dire : "Je suis le berger qui a reçu des autres bergers une science des phosphènes". Mais ces derniers voulaient la garder pour eux ainsi que les prêtres.

Le Christ a été mis à mort pour la même raison que ceux qui trahissaient les Mystères d'Eleusis : divulgation d'une science relative aux phosphènes. L'Église, qui a toujours plus ou moins connu la vraie source du Christianisme, à l'origine religion solaire, a, tout au long de son histoire, "joué" sur les phénomènes phosphéniques, auxquels les enfants sont plus sensibles, pour manipuler les foules et prolonger ainsi l'Empire Romain, comme nous le verrons un peu plus loin à propos du prodige solaire de Fatima.

Vitraux de la cathédrale d'Amien représentant des saints

Fig. 2 : Figure extraite de "Puissance du Christianisme"
représentant des saints des vitraux de la cathédrale d'Amiens, tout en haut de l'abside. Ils pratiquent manifestement la convergence oculaire qui est un exercice de yoga.



C'est une des preuves qu'encore au Moyen Âge, ces exercices faisaient partie du Christianisme, comme à l'origine.
Dans "Le Pneumophène ou la respiration qui ouvre les portes de l'au-delà", il est fourni des preuves historiques que le vrai secret des Mystères d'Eleusis, centre de la religion grecque, était cette technique du Mixage phosphénique. Mais elle devait être gardée secrète afin que la supériorité mentale qu'elle donnait restât l'apanage d'une aristocratie dont elle permettait la domination sur le peuple. Il est remarquable, cependant, que la période de l'histoire grecque, ayant donné au monde le plus grand nombre de génies dans les sciences et dans les arts, est celle où les Mystères d'Eleusis étaient florissants.

Dans "Le Phosphénisme en Haute Volta", nous avons montré qu'aussi bien dans ce pays qu'en Côte d'lvoire, au cours de bien des cérémonies magicoreligieuses, l'officiant se concentre sur la difficulté à solutionner, pendant la fixation du reflet du Soleil dans l'eau d'une calebasse.


roues solaires chez les Celtes

Fig. 3 : Roues solaires chez les Celtes : si ceux-ci représentaient le Soleil non par un cercle et ses rayons, mais par un tourbillon, ce ne pouvait être que parce qu'ils étaient plus frappés par ce phénomène assez rare, donc paraissant prodigieux : le tourbillonnement du co-phosphène solaire (gravure d'après "Le secret des celtes", par Lancelot Lengyel, éd. Robert Morel). (Planche extraite du livre "Le pneumophène ou la respiration qui ouvre les portes de l'au-delà").